Mills est récupéré par le sympathique enfoiré de chauffard nommé Professeur Xilefroc qui l’a renversé accidentellement. Heureusement, ce dernier lui propose gentiment de le déposer au lycée pour se racheter. Mais Mills déchante lorsqu’il découvre les photos de sa femme.
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L e Professeur Xilefroc regarde Mills avec un sourire lui remontant les oreilles sur le haut de son crâne :
— Alors ? Qu’est-ce que vous en dites ?
Mills avale sa salive avant de répondre :
— C’est… particulier.
— Allez, on est tous un peu comme ça hein ! Faut pas se voiler la face…
Effectivement, le mot employé par Mills n’est pas dénué de sens dans ces circonstances vu qu’entre ses mains se trouve une cinquantaine de photos à connotation érotique…
Enfin, il ne faut pas se voiler la face non plus, en bon français clair et net, il tient plutôt des bonnes grosses photos de cul bien salaces, le steak saignant dans l’assiette cuisiné avec une sauce béchamel faite maison et à la main.
Le modèle principal est bien une femme, pas de doute. En bon français clair et net on dirait même que c’est une putain de pétasse bonnasse chaudasse ayant oublié depuis longtemps le sens du mot « farouche ».
Xilefroc revient à la charge :
— Bah alors ?? Comment vous la trouvez ?
Mills retrouve ses esprits.
Dit-il en se contorsionnant pour repositionner son début d’érection.
— Allez-y, vous pouvez regarder les autres, faites comme chez vous !
Mills ne se fait pas prier et passe au cliché suivant.
C’est là qu’il rentre dans le vif du sujet et comprend que finalement, la première photo était peut-être juste à connotation érotique. Parce qu’ici, la maternelle est belle et bien révolue. La bombe sexuelle est empalée sur un objet de taille galactique ayant certainement été livré à la maison via un convoi exceptionnel. Mais malgré cela, son visage respire la sérénité.
— Wowow… dites donc… elle…
Xilefroc jette un coup d’œil au cliché et termine la phrase laissée en suspens :
— Elle est mignonne, vous avez raison.
— Euh, oui. Mignonne oui. Très, euh… mignonne.
Il replace d’un geste précis son érection effective à l’intérieur de son caleçon décidément trop petit et désigne le paquet de photos du doigt.
— Euh… je… peux continuer ?
— Mais oui voyons !! Elles sont là pour ça ! Je vois que vous appréciez leur côté artistique en plus.
— Vous m’ôtez le mot de la bouche.
Et hop, il passe à la suivante, qui, miracle de la fiction, s’avère coller parfaitement avec ce qu’il vient de dire. La petite coquine a sa bouche plus que bien remplie par un engin particulièrement velu et veineux. « Bon sang » pense Mills, « cet homme est monté comme un âne ! ».
— Eh bien… Dites donc. Vous avez été gâté par mère nature…
Le Professeur Xilefroc se plie en quatre pour observer la photo et quitte dangereusement la route des yeux…
— Huuuuummmmmm…
… avant de rectifier sa trajectoire.
— Faites voir. Ah oui, enfin, non, c’est pas moi là. Moi je suis le photographe voyons ! Vous me confondez avec Paco-Frederico, notre chien.
Pour Mills, le principal problème de cette dernière réplique fut d’être prononcée avec un naturel déconcertant. Il aurait annoncé avoir eu du soleil lors de ses dernières vacances à la Bourboule que ça aurait été la même chose. Non, il a certainement mal compris. Paco-Frederico c’est un prénom de mec, pas de chien ! C’est un prénom de mec qui en a dans le caleçon, pas de…
Il passe à la photo suivante alors qu’une goutte de sueur froide lui coule le long de la joue.
Un plan large, c’est beaucoup plus parlant, pas de doute là-dessus. Paco-Frederico en a dans le caleçon, pas de doute là-dessus aussi. Ce mec bien membré est un putain de clébard, pas de doute non plus !
Mills tousse copieusement avant de dire :
— C’est un… c’est un…
— Pas la merde de Kounen, le chienDoberman oui, vous avez l’œil vous ! Magnifique. Très athlétique ! Toujours en jambes… enfin, en pattes !
Sa blague passe complètement à côté de Mills et percute la vitre passager avant de s’évaporer dans la dimension parallèle des actes manqués.
Mills passe au cliché suivant.
La bête Paco-Frederico s’en donne à cœur joie et la belle en prend pour son grade.
Xilefroc commente la scène :
— Qu’est-ce qu’elle est belle sur cette photo… Vous trouvez pas ?
— Euhh…
— Qu’est-ce qu’elle s’est prise la chienne ! Que de souvenirs attendrissants…
L’homme se met à pleurer et dévie allègrement du trajet préconisé par la DDE.
— Mais qu’est-ce que vous avez ? Regardez un peu la route s’il vous plait…
Coup de volant plus coup de frein…
— Huuuuummmmmm…
…le véhicule est remis sur le bon chemin.
— Ce pauvre animal est mort de vieillesse suite à une hémorragie interne consécutive à une sodomie… Depuis, on l’a empaillé mais, vous pensez bien, c’est plus la même chose. Vous comprenez ? Il est moins joueur. Heureusement, il reste toujours les souvenirs…
Mills avale sa salive puis avale sa salive avant d’avaler sa salive et termine par avaler un peu de salive.
Rien à faire, il ne trouve aucune réponse viable. Dans un réflexe, il saute sur la photo suivante :
La gente dame, en plus d’être saucissonnée façon art déco, a quelques amis. Toutes les places sont prises, il y a même des véhicules en double file.
Photo suivante :
« Aaahhh… Ça peut servir à ça aussi un martinet ? » pense Mills en découvrant cette composition visuellement compliquée digne de l’étalage du boucher de chez Carrefour une veille de Noël.
— Bah alors, vous ne dites plus rien ?
— Euhh… Ouais ouais, si… Euhh, elle se fait bien fragger là…
— Fragger ?
— Ouais enfin, Ils vont nous niquer à mort…vous voyez quoi…
Mills brasse l’air de ses mains avec des mouvements explicites.
— Ah euh… oui ! Oooohh oui !
Les yeux de Mills commencent à rouler à l’intérieur de leurs orbites. Sa respiration se fait plus saccadée. Il le sait. Il vient de passer assez de temps sur cette photo et doit regarder la suivante.
Quelle surprise lui réserve-t-elle ? Après tout, il vient certainement de toucher le fond. Au pire, la femelle s’amusera avec une batte de base-ball trempée dans de l’huile de vidange. Pas de quoi fouetter une chatte.
Il se lance ! La photo de devant passe derrière le paquet et, à bien y regarder, une nouvelle chose le dérange un peu… Le sympathique monsieur présentant ses fesses au-dessus du visage de la blanche colombe ne ferait-il pas mieux de se rendre d’urgence aux toilettes les plus proches ?
— Whoooowww…
Une remontée acide titille le fond de la gorge du pauvre homme. Petite nature va !
— Je peux ouvrir la fenêtre ? Je ne me sens pas super bien là…
— Ça doit être le contrecoup de Retour à l'épisode en questionl’accident.
— Oui, certainement, Le héros de Millswhat else ?
Le conducteur sourit de plus belle.
— Ahhh, vous allez arriver aux choses sérieuses. Là, on en a chié, si je puis me permettre cette expression familière.
— Je vous en prie…
— Vous ne tournez pas ?
— Je préfère attendre vos explications pour garder là… surprise.
— On a voulu montrer le passage des générations alors elle s’est amusée avec papy et grand-papy comme une petite folle.
— « grand »… papy… ?
— Je sais ce que vous vous dites.
— Vraiment ?
— Comment a-t-il fait pour donner une belle érection à un cadavre ?
Mills fait son possible pour s’auto-lobotomiser et effacer cette dernière réplique de sa ROM.
Devant eux, un petit embouteillage. Xilefroc freine…
— Huuuummmmmm…
… et se place gentiment au bout de la file d’attente.
Mills en profite pour changer de sujet et poser les photos. Il passe la tête par la fenêtre, se remplit les poumons d’air frais agrémenté de douces vapeurs d’hydrocarbures puis découvre le problème.
Au loin, un homme en bleu effectue un salut militaire devant le conducteur du premier véhicule arrêté pendant qu’un de ses clones observe les plaques.
Mais pour le Professeur Xilefroc, ce n’est visiblement pas « rien ».
Son attitude change du tout au tout et, d’un mouvement vif, il enclenche la marche arrière. Les pneus crissent, le moteur fume.
Mills s’accroche à son siège sans réussir à retenir le fort a propos :
ça devient chaud là !!!
RépondreSupprimerFais gaffe Mills tu vas te retrouver dans un film XXX .....(et zoophile!)
LOOOLLL...génial cette montée en tension de Mills à mesure qu'il decouvre les photos (et les réponses de son collègue)... bon taré de personnage ce Professeur Xilefroc ! ;)
RépondreSupprimerLe titre semble un peu pudique vu la suite :-)
RépondreSupprimerUne question me vient à l'esprit: le Professeur Xilefroc serait-il impuissant? Sa femme se tape tout ce qui bouge autour d'elle sauf lui...
ça devient hard là!!!sympa l'éducation nationale...mdr
RépondreSupprimerCet épisode est un scandale ! Comment avez-vous pu oser cela ?
RépondreSupprimerParler de photos si alléchantes et ne pas les montrer ! Je m'insurge !
(Et oui, Ivy, voilà ce qu'il écrit ton papa...)
P.S. : Le lien vers l'épisode 17 ne fonctionne pas.
@ Mysteriooo
RépondreSupprimerHey hey... Tu pourrais la proposer dans les galères de Mills celle-là ;-) Je vais y penser d'ailleurs !
@ Anonyme
Merci ;-)
@ Ticha
Xilefroc impuissant ?? Quelle vilaine idée... Ce gentil monsieur aime faire plaisir à sa femme, voilà tout :-D
@ Sabrina
Repenses à tes profs maintenant ! Et ouais, si ça se trouve tu avais des lascars comme ça devant toi ;-) Et je n'ose imaginer leurs pensées...
@ bpfeuty
Oui, je me doutais que les photos du chien en action allaient te manquer... Allez, je te récupèrerai un film à l'occasion avec des *********************
Le lien ne fonctionne pas !?!? Tu veux dire qu'il ramène vers les bonus c'est ça ? Dans ce cas, oui, c'est vrai. C'est la vie j'en ai peur. Je n'ai pas la solution...
Non, je parlais du lien dans l'épisode : "— Ça doit être le contrecoup de l’accident."
RépondreSupprimerQuand tu cliques sur "accident", tu tombes pas du tout sur l'épisode précédent, comme prévu...
Très bien vu, j'avais une erreur dans mon code ;-)
RépondreSupprimerC'est changé.
Bon, tout le blog est complètement mort à l'heure qu'il est à cause de Neuf, mais le lien remarche ! Champagne !