17 septembre 2008

Mills' Story 024 :
The Abyss

 
 

Mills et le Professeur Xilefroc se sont extraits de la zone remplie de liquide communément appelée « mare aux canards » après avoir libéré la coquine Precilia-Francine. Mais cette dernière semble avoir atteint un état d’extase au-delà du septième ciel.

024

M ills atteint un niveau de stress certain alors qu’il serre vigoureusement la main de la malheureuse Precilia-Francine.

— Elle est toute froide ! Putain…

Xilefroc commence à faire dans son froc mais continue son bouche-à-bouche avec virilité avant de dire…

— Non ! Non ! Réveille-toi !

… et de lui frapper sur la poitrine façon marteau-pilon.

Mills tâte le pouls de la bombe sexuelle mais ne sent rien.

— Putain vous voyez ce que ça entraîne vos conneries SM ?! Vous êtes content de vous !?

— Je… Je… Non je…

Xillefroc entame un massage cardiaque à ressusciter un sanglier chevrotiné puis percuté par un Hummer mais Precilia-Francine ne retrouve pas ses esprits.

— Arrêtez de la frapper comme ça ! Arrêtez !

Xilefroc retient son nouveau coup et regarde Mills dans les yeux avec une réelle tristesse.

— Je… Non… Mais…

— Calmez-vous espèce d’inconscient ! Elle s’est faite fragger ! C’est fini maintenant vous comprenez ?

Xilefroc baisse la tête et se laisse aller vers la tristesse quand un bruit organique buccal dérange ses pleurs :

— Humm.

Les deux hommes tournent la tête vers la morte en se demandant si ce qualificatif lui va vraiment bien.

— Vous avez entendu ce que j’ai entendu Mills ?

— Ouais. Je crois que ça venait du cadavre.

Le professeur pose sa tête contre la magnifique poitrine généreusement ferme de sa femme et retrouve le sourire :

— J’entends son cœur ! Il bat ! C’est très faible mais il bat !

Mills reste sur la défensive :

— Ne me dites pas que cette journée à la con va continuer avec une histoire de mort-vivant ! Non, niet, nada ! Moi, j’en veux pas ! J’en ai marre !!!!

•••

Xilefroc enchaîne une nouvelle gifle fracassante sur le visage de la belle au bois dormant en disant :

— Arrêtez de dire n’importe quoi Mills. Les morts-vivants n’existent pas… Ou que dans les fictions.

— Ouais ouais, je sais… vous avez raison… C’est juste que parfois, je me demande si tout ce que je vis est vrai… Ça manque un peu de cohérence par moment…

SLAP !!

— Réveille-toi bébé ! Et vous, arrêtez de vous lamenter sur votre sort, l’instant est mal choisi.

— Que voulez-vous que je fasse ?

— Vous pourriez m’aider par exemple !

Mills se met en position et s’apprête à gifler le canon :

— J’ai l’impression de me retrouver dans un mauvais remake d’Jacquette insideAbyss

slap…

— Un peu de nerf Mills ! L’instant n’est pas aux caresses !

— Ok…

Après avoir retroussé ses manches, le duo de percussions attaque un sympathique concert de claques dans la gueule.

•••

C’est alors que Precilia-Francine ouvre de magnifiques yeux bleus pétillants de vie et annonce avec un sourire mutin :

— C’était extra !

Mills plonge dans les yeux de la belle, se fait avaler par son sourire et pense « Putain… Si tous les morts-vivants étaient aussi sexy qu’elle, je voterai « oui » au référendum pour l’apocalypse. »

Xilefroc, gêné et touché, devient tout rouge.

— T… T… T’as vraiment aimé ?

La jeune femme encore toute trempée déclare avec ferveur…

— Si j’ai aimé !!?? J’ai jamais été autant mouillée de ma vie !

…et saute au cou de son mari en l’embrassant fougueusement.

La mâchoire de Mills est heureusement bien accrochée.

— Ohhhh que je t’aime mon bouchinou !!!

— Moi aussi ma colombounette !!!

•••

Mills retrouve la parole :

— Dites… Ça fait combien de temps que vous êtes réveillée ?

— Mais je n’ai jamais été endormie ! Je profitais juste de ces instants de plaisir… Vous avez TROOOOP assuré.

Xilefroc donne un petit coup de coude amical à son complice de fortune :

— Alors ? Elle est pas extra ma femme ?

L’adorable Precilia-Francine cligne des yeux à l’attention de Mills, qui ne sait plus quoi dire.

— Merci bel inconnu... Je ne sais vraiment pas comment vous remercier.

— Oh ben… euh… enfin…

— Vous pouvez me demandez ce que vous voulez !

— Tout enfin, euh… ben… Je veux dire…

•••

Les lèvres du Professeur Xilefroc s’approchent de celles du top model SM…

— J’aime bien quand tu joues ta petite coquine… T’es trop mimi… ça me donne envie de te cajoler.

…et commence à fister sa femme devant les yeux exorbités de Mills.

— Grand fou, tu entâmes les préliminaires avec tant de délicatesse…

— Tu veux peut-être que je retire ma montre.

— Oh non ! Non ! Surtout pas !

•••

Mills ressent une profonde gêne et détourne le regard.

— Bon et bien… Tout est bien qui finit bien.

Les tourtereaux répondent en cœur :

— Oh non, c’est pas encore fini !

— Euh, bon… je vais vous laisser savourer vos retrouvailles… Ouh là là, mais c’est que je vais vraiment arriver en retard au lycée si ça continue !

Xilefroc enchaîne une série de droites dignes d’un Rocky dans l’intimité de Precilia-Francine en disant :

— Quel dommage… J’aurai bien eu besoin d’un petit coup de main.

— Vous vous en tirez très bien tout seul.

— Oui mais il reste…

— Tut tut tut ! Je ne veux pas savoir ! Xilefroc, je ne vous serre pas la main mais le cœur y est.

Le professeur parle au rythme de ses assauts :

— Comme ! Vous !! Voulez !!!

— Quant à vous Precilia-Francine, je suis ravi d’avoir fait votre connaissance.

OHHH !! OUUI OUII !! OUII MILLS !! OUIII ! C’ETAIT ! UN ! PLAI ! SIR ! OUIII !!

•••

Mills s’éloigne en essayant de faire abstraction des gémissements.

— Faut que je pense à autre chose…

OHHH MON XILOUUUU !!!!

— Faut que je pense à autre chose…

huuummm c’est si délicat de ta part !!!

— Faut que je téléphone à quelqu’un…

— OH OH OHHHH !!

— Faut que je téléphone à quelqu’un…

— hummmmmm…

— Faut que j’appelle Cooljack

HUUUMMM……………

— Faut que j’appelle Cooljack

humm…………………………

Il dégaine son iPhone soigneusement protégé par la capote usagée, appuie sur le bouton… appuie sur le bouton… appuie sur le putain de bouton…

Rien à faire, l’objet poisseux ne veut pas s’allumer.

Putain, c’est quoi cette merde encore ?

 

6 avis au taquet:

  1. Snif! Un peu triste de quitter le Professeur Xilefroc et sa cochonne de femme...

    Sinon Mill's, avais-tu bien fait un nœud à l'autre bout de la capote après y avoir mis ton iphone? Sinon l'eau a bien pu y pénétrer...

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  2. @ Ticha
    Pour Xilefroc, comme on dit "ce n'est qu'un au revoir" !
    Tu ne vois pas pourquoi ? Hum... Réponse dans un nouvel épisode donc.

    Quant à l'iPhone, il y a certainement eu un petit problème d'étanchéité oui. Ah ces capotes, elles ne sont pas fiables à 100%...

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  3. Putain mais y'a aucune limite en fait... ha ha ha...

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  4. @ Nerval
    La taille du bras de Xilefroc peut-être ? ;-)
    Ou juste ma connerie :-D

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  5. La bonne vieille technique JJ Abrams : quand on sait qu'il y a des couilles dans ce qu'on écrit, il est bien meilleur de le dire carrément que d'essayer de le maquiller. Parce qu'alors le public se dit que si l'auteur lui-même nous fait remarquer les erreurs, c'est que ça ne doit pas être des erreurs et que tout est prévu dès le départ !
    (La différence, c'est que JJ se prend un peut plus au sérieux que l'auteur de la Mills'Story...)

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  6. Ah oui et puis ils sont très bons les titres depuis quelque temps !

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Mills' Story © 2008 | Textes : O'Brian | Code, Son et Design : Cooljack | Illustrations : Cooljack, CAT4