27 octobre 2008

Mills' Story 037 :
58 Secondes pour vivre

 
 

Mills est entré en communion avec le John Mac Clane qui sommeillait en lui et réussit à prendre la fuite par la cage d’ascenseur. Mais Total Commander appuie sur le bouton qui va pas bien et remet le moteur en route. La boite métallique remonte et menace d’écrabouiller le blogueur. Y aura-t-il une « pizza carne » au menu ?

037

L es secondes s'égrènent une à une durant l’inexorable montée du véhicule de la faucheuse.

58, 57, 56, 55…

Mills réfléchit : « Peut-être qu’en poussant très fort avec mes jambes d’un côté et mes bras de l’autre, je réussirais à le freiner… »

48, 47, 46, 45…

La seringue géante continue sa dangereuse ascension.

Le cerveau du blogueur carbure à son maximum : « OK, idée de merde. Quoi d’autre ? Euh… »

38, 37, 36, 35…

La lumière provenant de l’intérieur de la cabine éclaire peu à peu les ténèbres révélant, quelques mètres plus bas, l’entrée d’un conduit de ventilation.

Je vois ce que c'est

28, 27, 26, 25…

La réflexion continue : « OK, j’ai deux choix… Euh en fait j’en ai même trois.

1 : Je saute sur le haut de la cabine et passe par la trappe au risque de finir embroché.

2 : Je saute dans le vide pour attraper ce conduit d’aération et filer à l’intérieur au risque de me louper et de me péter les jambes avant de finir écrabouillé.

3 : Je continue de réfléchir comme un con en espérant que les croyants ont raison. »

18, 17, 16, 15…

Mills conscience

Oh tu sais moi, je dis ça, je dis rien…

— Putain OK, solution n°2, vali… dééééééééééeeee !!!

Mills s’élance dans le vide les bras en avant et réussit à les insérer à l’intérieur du conduit de ventilation. Par contre, le reste de son corps se fracasse lamentablement contre la paroi.

8, 7, 6, 5…

Ses pieds reposent sur le haut de l’ascenseur continuant sa montée. Cette aide « miraculeuse » lui permet de bondir dans le trou métallique et trouver son salut alors que la cage bouche l’entrée du conduit et s’arrête dans un bruit sourd.

Mills rampe pendant quelques mètres avant de sortir son iPhone de sa poche pour utiliser son super pouvoir éclairant.

Mills et son iPhone

Le cœur n’y est pas vraiment mais il continue sa route « limace style ».

— ‘tain mais ça fait mal aux coudes et aux genoux en plus !

Changement de technique : il se retourne et glisse sur le dos en poussant avec ses jambes.

— Ouais, bah en fait, c’est grave nul d’être dans un conduit d’aération.

•••

Un peu plus loin, il remarque une grille laissant passer une lumière salvatrice.

Lumiere salvatrice

— Victoire ! Je vais en avoir des choses à raconter ce soir…

La limace se métamorphose en chenille. Il retrouve des réflexes oubliés depuis des années, voire plus.

— Hey hey ! En fait, ça me rappelle quand je jouais dans la piscine à bulle d’Ikea quand j’étais petit. Hihi… Faudrait que j’y retourne la prochaine fois. Avec ce que je leur laisse chaque mois, ils peuvent bien me faire ça. Niark niark !

Un bruit de porte casse un peu l’ambiance.

Mills se fige et retient sa respiration.

— Peter-Franck ? T’là ?

Les pas de Total Commander résonnent à mesure qu’il s’approche du conduit d’aération.

Gros tunnel sombre

Derrière lui, une partie du conduit se soulève. Quelque chose le pousse pour savoir si quelqu’un se cache à l’intérieur.

Mills retient doublement sa respiration.

— D’vine av’c quoi j’pousse pour « s’voir s’quelqu’un s’cache à l’térieur ».

Derrière Mills, une autre partie du conduit se soulève, plus proche.

Mills ne peut s’empêcher de penser : « Je dois reconnaître que ce type a un certain potentiel. »

L’étau se resserre. La partie suivante se soulevant est juste à côté de lui.

Mills retient triplement sa respiration.

Le conduit se soulève

Les pas se rapprochent. L’odeur ne trompe pas, Total Commander est juste sous lui.

Le métal du conduit se soulève et rencontre une certaine résistance.

— Ah ah !!!! Fini d’jouer m’tenant, j’t’ai tr’vé Peter-Franck !

Mills évacue l’intégralité de l’air contenu à l’intérieur de ses poumons et part le plus rapidement possible…

… mais la grille cède sous son poids !

BLANGG !

L’ensemble du conduit d’aération s’écroule dans un fracas assourdissant.

Mills, groggy, réussit à bafouiller une phrase incompréhensible avant de sombrer dans le néant.

Puuut… tain chai qu’oi chette me mairde enque hore ?

 

4 avis au taquet:

  1. Voilà un très bon épisode !! Et puis vraiment Die Hard, ça colle parfaitement à ce bon vieux Mills ;)

    Que de suspense...

    ^^

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  2. Très très bon, suspense insoutenable!!!
    Moins de suspense en revanche en ce qui concerne le travail du correcteur : deux fautes de plus au compteur!
    Ne dites pas "Les secondes s’égrainent" mais "les secondes s'égrènent" et ne dites pas "je réussirais a le freiner…" mais "je réussirais à le freiner"
    Pouêt-pouêt.

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  3. Bruce Millis, mon nouveau héros !!

    Très, très bon épisode, j'ai hâte de connaitre la suite.
    Je parie pour la s*d*m*e dans son coma partiel ! ;)

    Un petit slogan offert :
    Bruce Millis dur et tendre à la foi.

    Fin alternative : total Commander bien défoncer par un morceau de conduit O_o

    ok je sors ->

    @++

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  4. Que du bon! Tout y est: de superbes illustrations, de bons sons et un scénario plus que sympathique.

    Mais ce que j'ai pas bien compris, c'est où était situé le conduit d'aération: au dessus d'un appart?

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Mills' Story © 2008 | Textes : O'Brian | Code, Son et Design : Cooljack | Illustrations : Cooljack, CAT4